Ouest-france Brest
Voyage dans les univers multiples d'Antipode
Le festival Antipodes fait voyager le public Brestois depuis le 28 février, dans des univers trés différents, allant de l'inquiétante étrangeté des spectacles de Gisèle Vienne, à la poésie légère de Michel Aumont et markus Schmid;.....
Mouvements et sons, dans Le souffle de l'homme bamboo
Pendant le festival, le Fourneau s'associe au Quartz,
et accueille sous son "toit pour la rue", trois créations:
Le souffle de l'homme bamboo, Soie, et enfin Tok .
Le premier spectacle est une réussite. Quand le clarinettiste Michel
Aumont rencontre le manipulateur d'objets Markus Schmid, même les
sons se mettent à bouger. Aux frontières de la musique et
de la danse, de l'improvisation, du mime, Le souffle de l'homme bamboo,
présenté quatre fois la semaine dernière au
Fourneau ouvre les portes d'un monde imaginaire, où se mêlent
poésie, humour et émotion. Michel Aumont joue avec les sons,
les sample, les explores, et les fait voyager...
Grâ à des objets contenant des enceintes, la musique se déplace
des mains de Markus Schmid à celles du public: à un moment
une espèce d'énorme altère dont les poids diffusent
le son est portée de l'avant des gradins jusqu'au fond de la salle,
par les mains des spectateurs. Ils ont le droit à une véritable
expérience sonore, construite sur la clarinette de Michel Aumont,
qui enchaine jazz et musiques tribales, mélodies et rythmes saccadés...
Markus Schmid à tantôt l'allure d'un guerrioer armé
de longs bambous, tantôt celle d'un clown au regard intrigant. Il
fait vivre une canne, uneune boule en verre, une chaise, un voile... Le
mouvement de son corps accompagne celui de la musique, construite, captée
etb diffusée en temps réel.
Les deux artistes ont su créer un spectacle d'une grande richesse,
où l'on réapprend à voir et à écouter.
Un peu en décalage avec les spectacles vus au Quartz, Le souffle
de l'homme bamboo était une belle respiration.
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